Voilà une situation qui demeure paradoxale et hybride pour les pays décolonisés que celle des Pygmées!
Déjà exclus des principes du suffrage universel et, sans doute, de citoyenneté, les textes nationaux et internationaux imposent aujourd'hui le Développement Durable, sans prendre en compte leur situation.
Comment peut-on se réjouir de protéger bêtes et plantes, alors que des Etres Humains vivant depuis la nuit des temps dans nos forêts ne font pas l'objet d'autant d'attention?
Est-ce aux Pygmées de s'adapter à la modernité ou à nous, leurs compatriotes, de leur aménager les droits humains et les libertés fondamentales reconnus à tous par les normes en vigueur?
Par ailleurs, leur situation d'apatrides ou de minorités trans-nationales devrait-elle inciter les Etats limitrophes à coopérer en vue de garantir les droits des Pygmées?