Des inquiétudes sur l'exploitation du fer de belinga

S'agissant de la coopération sino-gabonaise en matière d'exploitation des minerais au Gabon, je veux parler du fer de belinga ( en priorité ), de l'uranium et du nobium de ndjolé.

Effectivement,

face à cette diversification économique, concept nouveau et fard des gabonais aujourd'hui, et de leurs dirigeants en particulier, certains ressortissants de la province de l'Ogooue ivindo, et j'en fais parti, restons très septique face à cette nouvelle union Chine-Gabon.

Aujourd'hui,

je ne sais si c'est une véritable coopération économique, c'est-à-dire qui sera profitable aux deux parties contractantes, ou bien c'est juste le désespoir, l'echec avec notre premier partenaire privilégié ( la france ), ou une sorte de vengeance qui nous pousse à aller vers les chinois aujourd'hui.

Autant de questions car,

nous avons bien peur que les chinois se rendent compte de notre manque d'objectivité et de sérieux, et que par la suite, ils profitent de cette faiblesse pour piller notre fer et le reste de nos minerais comme nos premiers partenaires l'ont fait sans pitié.

Que voulons-nous exactement faire de ce fer de belinga ? En d'autres termes, que voulons-nous faire de l'argent qui sortira de l'exploitation de ce minerais ?

Avec le pétrole d'hier, et le bois qui se fait clandestinement exploiter aujourd'hui, le Gabon n'a pas pu bouger d'un pouce, comparativement au pays comme le ghana qui ne regorge pas les mêmes richesses que notre pays.

Alors,

si nous n'avons pas bénéficié des premières exploitations et des premières coopérations, nous devons par conséquent doubler de givilance face au chinois qui, peuvent se présenter à nous comme des amis, nous promettant monts et merveilles, demandant notre légitimité, pour devenir plus tard un véritable tyran ou, un véritable magne-mille.

Si les gabonais, en particulier les Ogivins, ne savent pas à quoi doit ou devrait servir les fonds futurs générés par l'exploitation de notre mine, autant s'abstenir de l'exploiter.

Deuxièmement,

pouvons-nous penser à un développement individuel de l'Ogooue-ivindo en marge des huits autres provinces ?

Est-ce que le fer de belinga est le patrimoine propre, ou une propriété privée des Ogivins seuls ?

Je crois que non car, je me rappelle que le président BONGO disait dans un de ses discours, je cite : ( les richesses du Gabon appartiennent à tous les gabonais, sans exceptions, et que par conséquent, le fer de belinga est le fer du gabon et de tous les gabonais )

A partir de cela,

les Ogivins ne devraient-ils pas parler d'un développement national.

Je prendrais pour exemple les province de port-gentil et du Haut-ogooue.

Disons-nous franchement,

ces provinces ont-ils vraiment bénéficié du pétrole, de l'uranium, du manganèse ? En terme de développement économique, culturel, social, éducatif, et même politique.

Si ces provinces productrices n'ont rien eu de beau, ne nous posons pas la question pour le reste des provinces.

Je crois simplement que l'Ogooue-ivindo n'échappera pas au même sort que ces provinces soeurs.

En somme,

l'exploitation de notre fer, et les ressources que cela va générer sont coincé entre la coopération " vraie " chine-gabon, et la gestion Gabonaise de ses fonds.

ilitch ndjemé-benga !