Il est un truisme que les minerais de fer que le Gouvernement entend exploiter dans les prochaines années dans la région de Bélenga sont à la confluence de trois frontières.
Chez notre voisin congolais, un immense projet de chemin de fer reliant Brazzaville à Ouesso est en perspective grâce à la coopération sud-coréenne.
Un peu plus au nord de la province ogivine, l'extraction du cobalt de la région de Lomié au Cameroun accentue les probables mouvements de mains d'oeuvre dans la sous-région.
Mouvements existant déjà autour des mines d'or de Minkouka, Camp 6 et Minkébé.
Ce qui signifie qu'il faut s'attendre à d'importantes migrations dans cette partie du Bassin de la forêt équatoriale.
Le Gouvernement a-t-il pris des mesures visant à adapter notre politique d'immigration à ces défis concomitants?
Et si tel n'était pas le cas, ne serait-il pas opportun d'y travailler avant que ces trois grands chantiers voisins ne soient effectivement ouverts?
Surtout, de quels instruments légaux disposons-nous pour sensibiliser l'Autorité?